Les retraites continuent d’être un problème épineux pour les gouvernements européens et les sociétés anglo-saxonnes en générales –les pensions y sont en général négociées au cas par cas. Si le cas de Delphi (équipementier amerlaud mis en faillite pour causes d’avantages salariaux trop élevés) est une illustration drastique de la difficulté pour le secteur manufacturier de conserver une compétitivité dans une économie mondialisée, les conséquences sont visibles pour la majorité des employés. D’ores et déjà, la plupart des employeurs britanniques sont passes des retraites indexées sur le salaire final (final salary scheme) à un système indexe sur la performance du fond de retraite (donc lie à la conjoncture et sujet à la solvabilité de l’entreprise).
S’y ajoutent l’allongement des durées de cotisations, la diminution des prestations et pire que tout le recours à la dette pour financer les retraites publiques. Les britanniques ne sont pas meilleurs, Tony Blair ayant annoncé hier qu’il faisait porter le financement des retraites du secteur public sur les nouveaux entrants.
En clair, ces décisions des gouvernants et des entreprises signifient que les cotisants de moins de 35-40 ans et les générations futures supportent le coût du vieillissement de la population. Les vieux nous laissent donc un beau cadeau et nous disent en substance : payez pour nous plus que nous avons paye et vous recevrez moins.
PS : voir aussi mon post précédent sur la Génération vieux
19 octobre 2005
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