Sur les lobbies de l'industrie musicale

Pas grand chose a rajouter a ce post, si ce n'est qu'il est bien plus facile de crier au pirate que d'analyser les vraies causes de la deconfiture du business model de l'industrie musicale: une crise de l'offre.

Le GAO affirme que les chiffres du piratage sont contrefaits | ReadWriteWeb France

« Depuis des années on nous martèle l’image du pirate, pillant les navires des pauvres multinationales. Aujourd’hui le GAO nous démontre que le danger ne vient pas du partage de fichiers mais bien de l’industrie elle même. Cette dernière manipule opinion publique et politiques dans le but de faire passer des lois liberticides. Il est temps de rejeter à la mer les mensonges instillés depuis tant d’années, et de regarder le partage de fichiers avec un œil neuf et critique. J’en appelle au sénateur Monfils, qui base sa loi sur ces chiffres erronés et je lui demande s’il est prêt à jouer les libertés des citoyens sur des mensonges ? » déclare Raphael WENRIC, porte-parole d’Hadopi-Mayonnaise.

Au passage, tiens j'ai fait la connerie d'acheter un album sur iTunes et evidemment j'arrive pas a le graver. Donc pas de sauvegarde. J'aurais mieux fait de l'acheter sur Amazon MP3 ou il n'y a pas de DRM...

Voir aussi mes posts precedents:

• Les maisons de disques creusent leur tombe elles memes!
• Haro sur les pirates... mais le probleme des maisons de disques est plus profond...
• Pandora!
• DAVSI, sommet de la franco-cacophonie?
• Musique en ligne = profit warning?
• On s'en fout! (mais peut etre pas?)

hadopi, drm, dadvsi, musique.en.ligne, transmanches.blog

Si ca marche, les enarques vont regler ca...

Lecture desolante de la presse ces temps ci:

Dans le genre, si ca marche, on va le reformer:
Le Figaro - L'entreprise : Le Sénat souhait limiter l'autoentrepreneuriat à 3 ans
(ou comment ne pas tierer les lecons d'un succes pour reformer et ceder aux corporatismes)

Ou encore, quand ca marche pas, on fera en sorte que ca ne marche plus du tout:

Grève : le patron de SeaFrance vide son sac - LaVoixEco.com

  "L'exercice 2009 était fortement déficitaire après un exercice 2008 qui l'était tout autant." Ce n'est pas moi qui parle ainsi, c'est le commissaire aux comptes. Il a dit aussi que 2010 ne permettrait pas de revenir à de meilleurs résultats. L'entreprise est en faillite virtuelle, ce n'est pas moi qui le dit, c'est le commissaire aux comptes. La dette est de 185 millions d'euros, c'est une charge considérable pour une entreprise comme SeaFrance. Le résultat d'exploitation est négatif de 5 millions d'euros par an depuis l'an 2000. En 2008, nous avons perdu 24 millions d'euros, en 2009, 36 millions d'euros. Il n'y a pas de génération spontanée d'argent... Aujourd'hui, l'actionnaire fait son devoir mais il ne peut pas le faire éternellement. J'ajoute que c'est de l'argent public.

  Ou comment les syndicats scient la branche sur laquelle ils sont assis (adaptation libre de "Comment EtMoiEtMoiEtMoi plombent les comptes publics).

Faut bien voir que le lien transmanches c'est tout de meme vital pour les anglais... qui laissent l'Etat francais investir a fonds perdus, quitte a prendre le controle du port de Newhaven. Et si on les laissait banquer? 

Personellement, je prennait bcp Seafrance car ils etaient souvent moins cher (c'est le contribuable francais qui paye la difference), mais la je suis bien content d'avoir booke le tunnel pour mes prochaines traversees, parceque les greves a Seafrance c'est pas fini...

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