Si les freins a rester en France (langue, liens familiaux, culture, environnement et cuisine) sont forts, les attraits de l’expatriation le sont également : économie faiblarde, défaitisme ambiant, dirigeants décrédibilisés, chômage endémique.
Le Monde en rajoute une louche en publiant une enquête de l’APEC-Hewitt sur les salaires des cadres : Les cadres français gagnent moins que leurs homologues britanniques mais plus que leurs confrères italiens (on admire le titre-lapalissades).
La comparaison avec le Royaume Uni confirme mon expérience : salaires (nets, et les impôts sont prélevés a la source) nettement plus élevés, salaire au mérite et non selon des grilles de salaires (ecole-tranche). Ceci étant dit, les facilités pour le travail des femmes ainsi que les prestations santé laissent toujours fort à désirer, je m’étendrais sans doute là dessus dans un post futur.
En plus, y’a du boulot : le taux de chômage des jeunes y est moitié moins élevé qu’en France et ils font même des progrès en cuisine…
10 octobre 2005
Pourquoi aller bosser à Londres?
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