L'illustration vaut le detour aussi... Ce papier a ete repris par plusieurs canard francais, dont l'Expansion (ici et la).
Une precisions pour les chauvins qui sautent au creneau pour defendre notre beau pays avec leurs commentaires outres sur la perfide Albion. Le papier de l'Economist dit clairement que la clef du probleme est le manque d'appetit de nos dirigeants (et de leurs electeurs) pour des reformes: "It is not unusual for politicians to avoid some ugly truths during elections; but it is unusual, in recent times in Europe, to ignore them as completely as French politicians are doing. In Britain, Ireland, Portugal and Spain voters have plumped for parties that promised painful realism."
Sauf que Nicolas Sarkozy a ete elu precisement pour reformer et que son bilan, bien qu'a mon avis positif n'en reste pas toutefois decevant. Et l'on risque de se replonger 20 ans en arriere, au temps de la Mitterandie, de son clientelisme et depenses "sociales".
Le plus triste est que celui qui parle vrai n'a aucune chance d'etre elu: François Bayrou, le Calimero de la présidentielle
qui ne se reveille qu'aux presidentielles a tort d'avoir raison. Par exemple en mettant en garde contre la "spirale du déficit": "Si nous restons dans cette spirale de déficit, de dette et d'effondrement de notre commerce extérieur, notre modèle social ne sera plus finançable".
Qui veut l'entendre? Certainement pas Sarkozy et encore moins Hollande qui mettent l'accent sur les recettes (plus d'impot) et non sur les depenses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire